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Les secrets pour une entreprise vraiment écolo en 2020

Les secrets pour une entreprise vraiment écolo en 2020

On trie les déchets, on ne demande pas de paille, on va parfois bosser en vélo, on passe la journée sur l’ordi et pas dans une usine nucléaire alors on se sent écolo au boulot.

Pourtant, une entreprise écolo à la veille de 2020, c’est une entreprise qui au-delà d’utiliser des mugs plutôt que des gobelets en plastique, commence à prendre conscience de l’impact et l’importance de sa e-pollution. Oui oui cette pollution qui même si invisible est souvent bien pire pour la planète que sa production de déchets à emballage uniques de la pause dej’   #mercidenepasimprimercetemail

SECRET #1 – FAIRE DU STEP BY STEP POUR TROUVER LES SOLUTIONS ADAPTÉES AU LIFESTYLE DE L’ENTREPRISE

 

Depuis 2015, l’association zéro waste france se déplace d’entreprise en entreprise (souvent à la demande des employés eux-même) pour sensibiliser, apprendre et remédier à la pollution en milieu professionnel, trop peu prise en considération.

Un de leurs premiers conseils est d’y aller pas à pas pour progresser stratégiquement.

Plutôt que de foncer tête baissée sur la première solution drastique trouvée pour être zéro déchet, ces experts de l’accompagnement vers la transition écologie recommandent plutôt la manière douce. Cette manière douce est souvent  la plus respectée par les collaborateurs et présente les plus belles réussites sur le long terme.

La méthode Step by Step :

1- Identifier clairement les problèmes et points d’amélioration possibles

2- Trouver les bons gestes, adaptés au mode de vie de l’entreprise

Parfois, il suffit de changer de place (ou mettre à disposition) une poubelle pour le recyclage pour que le tri des déchets devienne naturel au bureau… comme à la maison.

N’oublions pas que plus de la moitié des français sont écolos chez eux et que 70% des employés demandent que des moyens pour respecter l’environnement soient mis en place sur leurs lieux de travail pour entre autres trouver une corrélation entre leurs habitudes écologiques perso et pro.

 

SECRET #2 – PASSER LE CAP 2020 ; COMPRENDRE L’ECOLOGIE DE DEMAIN

 

Honnêtement, éteindre la lumière en quittant une pièce, ou limiter sa consommation d’emballages à usage unique c’est bien, (même si tout le monde ne le fait pas encore) mais ça n’est pas une révolution..

Passer le cap de 2020 et comprendre l’écologie de demain c’est :

– Réaliser l’impact de la e-pollution, à quel point l’utilisation du numérique à des fins professionnelles peut être nocive,

– Apprendre et prendre conscience de cette réalité afin d’agir pour limiter les émissions carbones.

La bonne nouvelle c’est que comme avec la pollution « normale », la technique du « step by step » s’applique et fonctionne aussi bien pour la e-pollution,

1 – Réaliser que : un an d’envoi d’emails c’est autant de CO2 que 1000 km parcourus en voiture, à lire dans notre blog : travailler c’est polluer, que au delà de 15 min de temps de lecture en ligne, un document pollue moins s’il est imprimé recto verso en noir et blanc (oui oui, vous avez bien lu)
2 – Trouver des solutions qui correspondent et respectent le fonctionnement de l’entreprise.
Parce que oui, il existe toujours d’autres alternatives.  Restez avec nous on vous en révèle quelques unes dans la suite de cet article 😉
3 – Devenir une entreprise de demain, qui pense à la planète, avec des valeurs écologiques, ce que prennent en compte 80% des employés.

 

SECRET #3 – PARTAGER LES SOLUTIONS ALTERNATIVES ET EFFICACES

« t’es pas dans la boucle ? »

Presque aussi dangereux que le bouton « répéter l’alarme dans 10 minutes » le lundi matin, le bouton « répondre à tous » dans une chaîne de mails…

En effet, pour transmettre une même information à plusieurs personnes, plutôt que d’envoyer plusieurs fois le même mails à différentes personnes, il est largement préférable, quand cela est possible, d’utiliser les services de messageries instantanées (d’ailleurs couramment présents en intranet dans les sociétés type Skype, Whatsapp, Slack) qui ne sollicitent pas les serveurs énergivores d’envois de mails classiques.

« Et si on faisait bonne impression ? »

Assez dur de se dire que la pollution numérique est si nocive dans certains cas, qu’il est plus écolo d’imprimer un document sur papier plutôt que de les consulter en ligne ou de les stocker indéfiniment dans les clouds.

Pourtant, il a été prouvé que dépassé les 15 minutes pour consulter / analyser un document sur internet, il est préférable d’avoir les données dudit document sur papier pour limiter les dégâts au niveau émission de CO2.

Même chose pour le stockage de certaines informations sur les clouds ou enfouies dans les mailbox surchargées, dépassé les 18 mois, c’est la version imprimée qui est la plus écolo. (oui on vous l’accorde, ça pousse à la réflexion pour les fiches de paies dématérialisées…)

« Précédé de la mention lu et approuvé »

Oui avoir son logo en signature de mail il y a quelques années était signe de coolitude, aujourd’hui c’est simplement synonyme de mail plus lourd à envoyer, dépassant donc largement les 10g de CO2 émis par l’envoi d’un mail classique. Promis, juste écrire en texte dans le corps du mail son nom – prénom – coordonnées – poste au sein de l’entreprise et site web suffit amplement pour décliner son identité.

Pour petit rappel de la règle mathématique:

– 1 mail envoyé = 10g de CO2 émis,

– 10g de CO2 = quantité maximum de CO2 qu’un arbre peut absorber par jour.

(à multiplier par le nombre de mails envoyé par heure, par chaque humain.)

« Tu veux ma photo ? »

Peu importe le secteur dans lequel on travaille, nous sommes parfois amenés à transférer et partager des fichiers volumineux.

La solution simple, qui fait moins mal à la planète et laissera un air potentiellement plus respirable aux enfants des enfants de nos enfants, c’est de ressortir sa bonne vieille mais efficace clé usb.

Ou si en cas de problème de surconsommation / image de marque, les connectiques des stockages externes ne correspondent pas entre ordinateurs, il est préférable d’utiliser le service de wetransfer, qui autodétruit les données stockées en ligne quelques jours après qu’elle aient été téléchargées par le destinataire.

« j’ai 150 onglets toujours ouverts dans mon navigateur »

A chacun sa méthode de travailler, on est pas là pour juger, mais si vous faites aussi partie de la team « je laisse toujours 150 onglets ouverts dans mon navigateur » sachez que là encore, il existe des alternatives écoresponsables, qui respectent nos habitudes, sans avoir besoin de se priver, de se forcer, d’employer la manière forte et de devoir absolument fermer tous nos onglets bien pratiques !

Reprenons l’exemple des 150 onglets ouverts StepByStep

1 – Analyser – pourquoi est-ce que je consulte ces sites si souvent ?
2 – Comprendre – une recherche sur internet = émission de 7g de CO2
3 – Adapter – mettre ces fameux sites « en favoris » dans son navigateur évite de faire une nouvelle requête à chaque fois, donc ces émissions de carbone.

donc

1 – (analyser) c’est parce que j’ai plein de trucs à faire, ce sont mes penses-bêtes dématérialisés,
2 – (comprendre) même quand un onglet est inactif parce qu’on ne consulte pas la page, le navigateur auto-refresh plusieurs fois par jour « au cas où ». 1 refresh = 1 requête (= 7g CO2)
3 – (adapter) ne pas hésiter à utiliser des extensions pour son navigateur (comme The great suspender sur Google Chrome par exemple).

Bref, comme vous pouvez le constater, la e-pollution (surtout en milieu professionnel) n’a pas fini de faire parler d’elle.

Et si les éco-employés commençaient à se faire entendre ?

Le travail c’est la santé, ne rien changer c’est polluer

Le travail c’est la santé, ne rien changer c’est polluer

Le travail c’est la santé, ne rien changer c’est polluer

Peu importe la routine qu’on a, métro, dodo, boulot, (ou pas) depuis quelques années on a bien réalisé que si travailler rime (peut-être) avec santé, travailler rime aussi (et surtout) avec polluer…
Même si on coupe bien consciencieusement l’eau du robinet de la salle de bain, quand on se lave les dents à maison et qu’on trie avec application chaque déchet, assez étrangement, une fois arrivés au bureau, on oublie tous ces gestes écolos, on oublie soudainement qu’on est 95% de français à se dire sensible à l’environnement. Sans même s’en rendre compte, on pollue beaucoup au boulot…La e-pollution ? ça vous parle ?

TRAVAILLER C’EST POLLUER ? MAIS N’IMPORTE QUOI !

C’est vrai qu’assis sur notre chaise de bureau, à pianoter délicatement sur notre clavier d’ordinateur ou en réunion, on se sent bien loin de l’image cliché des usines chimiques crachant des nuages inquiétants ou encore des pétroliers se déversant des les océans. Il est donc difficile de concevoir qu’en ne faisant rien d’extraordinaire, on participe au réchauffement climatique.

Si on vous disait que chaque petit, même insignifiant email envoyé émet environ 20g de CO2 dans l’atmosphère. Et si on vous disait que le total de tous ces mails envoyés, par personne, par année, est l’équivalent en émission de CO2 d’un trajet de 1000km en voiture.. « ha oui quand même » oui, tout ça depuis notre ordinateur, depuis notre chaise de bureau, en pianotant sur notre clavier. Malheureusement, ce n’est qu’un exemple dans la liste encore bien longue.

TRAVAILLER C’EST POLLUER ? OUI, MAIS C’EST PAS MA FAUTE

Pour être tout à fait honnête ? non. Mais si, un peu quand même (loin de vouloir culpabiliser quiconque) 

Effectivement, on doit travailler et on doit répondre à ce mail URGENT, on a besoin de garder la lumière allumée pour y voir clair, de charger son téléphone pour répondre aux appels et de brancher son ordinateur. Mais assez bizarrement, quand il s’agit d’avoir des gestes éco-responsables à la maison, on sait faire, ou on a envie de mieux faire. 

Mais lorsqu’il s’agit d’agir pour l’écologie en entreprise, on oublie tout et inconsciemment on se laisse entraîner par l’effet de dé-responsabilisation collectif, tout à fait humain et naturel. »si ce n’est pas moi qui le fais, quelqu’un d’autre le fera forcément à ma place », (et au pire c’est pas moi qui payerais la facture à la fin du mois…) non effectivement, c’est la planète !

TRAVAILLER C’EST POLLUER ? MAIS QUELS SONT LES GESTES A ADOPTER ?

Se renseigner, s’entraider pour agir ensemble, et apprécier les résultats

Pour reprendre l’exemple de nos fameux mails…

Après nous avoir demandé de les imprimer recto – verso, on nous a gentiment demandé de ne plus les imprimer du tout. C’est plutôt pertinent pour ne pas gâcher de papier, alors on s’exécute avec le sourire, on les stock au chaud et dématérialisés dans notre boite, persuadés de bien faire pour mère nature, notre planète, et celles de nos enfants.
Le dématérialisé n’est qu’une impression ! Pour être ainsi archivés virtuellement, sur les clouds de nos boîtes de réceptions, lesdits mails sont en réalités bel et bien stockés physiquement sur des serveurs, des énormes serveurs, gourmands en énergie et en eau (pour refroidir les systèmes).

Heureusement il existe de nombreuses (et nouvelles) solutions. Comme des boîtes mails « non polluantes » qui existent et que vous pouvez retrouver ici, ou encore, des astuces déconcertantes de facilité et d’efficacité… (#PenseBête : penser à supprimer régulièrement nos mails)

Alors ? prêt à transformer ses habitudes ?

NVIDIA vient de créer un écran vert alimenté par l’IA

Article passionnant sur les domaine d’application de l’intelligence artificielle.

La société californienne spécialisée dans l’intelligence artificielle vient d’annoncer que la nouvelle fonction RTX , qui permet (grossièrement) de créer des filtres en direct ou de faire apparaître un écran vert virtuel, est enfin disponible.

Source : NVIDIA vient de créer un écran vert alimenté par l’IA

Time to talk about “Technology Sustainable Development”…an interest for academic research

Time to talk about “Technology Sustainable Development”…an interest for academic research

Infinite progress put our companies and societies in the midst of significant challenges

Throughout my career I experienced how the digital revolution facilitate the daily life of companies and people. I developed an increasing awareness of the deep changes that new technologies will introduce to our lives and to traditional business models, organisations and management in the upcoming decades.

That said, this unavoidable and likely infinite progress put our companies and societies in the midst of significant challenges and exposes them not only to infinite opportunities but also to huge threats :

 

How can we improve our companies’ agility in a way they can adapt easily and with reasonable ROI to innovations?

How can we improve our companies’ agility in a way they can adapt easily and with reasonable ROI to innovations? Today, many companies and organisations are wary of the unbridled pace of digital innovation, which limits their investments in technologies.
Uber, Facebook, Amazon, Airbnb, etc. these “asset light companies” brought a new economic model that makes the world’s largest Taxi company owns no vehicles, makes the world’s largest media content database, creates no content, makes the world’s largest rental company owns no apartments and makes the world’s largest retailer, owns no stores. Is there a limit to such models? and how can we help traditional companies “real asset companies” not to destroy jobs and to address a new challenging market with new kind of competitors?
The digital transformation seems to be inevitable for most companies and organisations whatever its activity field is. Which guidelines for this transformation? How to predict the different impacts on each level of the value chain? And how to adapt companies’ operations, organisations and management to such transformation?
How to protect people and governments data from malicious usage and how to protect people opinions from fake data (not only fake news, but fake data as a whole) ?
Today, many challenges are most of the time, answered by restrictive laws from governments, regulators and organisations or by taking wrong choices within companies in addition of facing change resistance mainly and strongly expressed by work unions through endless strikes.

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